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Cie Philippe Saire
Av. de Sévelin 36
1004 Lausanne
Suisse

en résidence permanente au Théâtre Sévelin 36

+41 21 620 00 12 info@philippesaire.ch

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Vacuum spectacle En tournée ×

25 min, 2 danseurs

Vacuum génère des images impossibles et des peintures fantastiques. Un jeu d’apparitions et de disparitions des corps, entre trou noir et éblouissement.
Ce duo est le troisième volet d’une série en cours appelée Dispositifs, en convergence avec les arts visuels. Après Black Out (2011) et NEONS Never Ever, Oh ! Noisy Shadows (2014), Vacuum explore un nouvel aspect de notre perception sensorielle, à travers une illusion d’optique créée par deux néons.
Dans Black Out, le mouvement des danseurs dessinait des formes dans une matière noire et le public était placé en surplomb. Ensuite, NEONS montrait un couple se mouvant dans un jeu de noir et de lumière. Dans cette troisième partie, Philippe Saire poursuit son exploration de la perception visuelle du mouvement. Un résultat édifiant, lyrique, qui fait défiler toute une histoire de l’art : des peintures de la Renaissance au développement photographique.
Cette chorégraphie au dispositif aisément transportable dure 25 minutes. Elle est dotée de la même distribution que NEONS et est donc facilement programmable en complément.
Vacuum est coproduit par le Théâtre National de Chaillot, Paris, et La Bâtie-Festival de Genève


Dans la série Dispositifs, des structures spatiales ou lumineuses sont au départ des projets. Ces pièces portent une attention tout autant à l’image qu’au mouvement et à la narration. Elles se veulent en cela à la frontière des arts visuels et de la danse.

Le dispositif de Vacuum, qui s’est élaboré progressivement, occupe un espace très restreint : deux néons de 1.20 m flottent hors du sol, l’un au-dessus de l’autre, à l’horizontale. Les deux tubes sont orientés vers le public, générant un aveuglement partiel, rendant l’espace abstrait et créant entre eux deux un trou noir. Ce dispositif offre un procédé où les corps peuvent apparaître et être avalés par le noir. Cette astuce pourrait faire penser à un tour de magie, mais le traitement en est ici tout autre.

Installation chorégraphique

Un cadre étant très littéralement donné par les lumières, le regard du spectateur se retrouve d’office focalisé sur un tableau en constante recomposition. Le jeu de la lumière sur la peau revêt une grande importance, et fonctionne ici comme un pinceau qui révèle ce qu’il touche : les ombres des muscles et des os, ainsi dessinés, rendent la toile mouvante. Aussi, la qualité de lumière spécifique au néon, quand elle affleure les corps, permet toute une gamme de grains et de gris.

Cela a été un des axes de recherche du mouvement que d’arriver à générer un trouble : qu’on en vienne à pouvoir douter de qui bouge, des corps ou de la lumière. Le procédé nécessite un travail d’une grande précision sur les images, le mouvement et le rythme de ces images. Lors des apparitions et des disparitions successives, la finesse de l’émergence de l’image permet d’évoquer le passage d’une perception voilée à une mise au point vers la netteté, la transition de l’image au bas-relief, puis à la sculpture quand le jeu sur la profondeur s’affirme.

À travers ce procédé d’apparence très simple, et sans l’avoir cherché de prime abord, c’est toute une histoire de l’art qui défile : des lumières sur les corps des peintres de la Renaissance, aux procédés de développement photographique, des personnages penchés des voûtes des églises italiennes à l’abstraction des corps de Brancusi, du sfumato à l’hologramme. Une forme de lyrisme émane de la pièce, sans qu’il soit prémédité.

La fragmentation des corps, l’incongruité des postures et du mouvement, leur invraisemblance, voire même parfois leur monstruosité, autant de lectures abstraites du corps qui se construisent sous nos yeux. Et dialoguent avec ce qu’on ne peut pas imaginer de plus concret : notre propre corps de regardant.

La nudité des corps a rarement été autant revêtue qu’elle l’est par la lumière, elle n’a ici rien de choquant, et ne cherche rien d’autre que se jouer plastiquement et glorieusement du néant.

Comme les dispositifs précédents de cette série, c’est l’exploration en situation réelle qui détermine concrètement le contenu, les choix qui se font, et la narration – dans un sens très ouvert – qui peut s’en dégager.

Je travaille à nouveau avec les deux interprètes de NEONS, Philippe Chosson et Pep Garrigues, avec qui nous avons développé une belle complicité artistique. Ils ont de surcroît l’avantage d’avoir des physiques assez similaires, et des corps qui peuvent se confondre aisément, ce qui offre des possibilités riches de trouble.


Vacuum se distingue comme un petit chef-d’oeuvre de danse abstraite.
Katia Berger, Tribune de Genève, 14.09.15

Vacuum n’a rien d’un quizz pour public cultivé. Chaque spectateur reste libre d’associer à sa guise les images offertes avec celles qui dorment en lui. Il en ressort un peu titubant, ébloui et muet. Chez Philippe Saire le vide est plein, superbement plein.

Mireille Descombes, blog de L’Hebdo : Polars, Polis et Cie, 26.06.15

Vacuum résonne dans la boîte noire d’un théâtre comme un cri de la chair en mouvement. Magnifique et troublant.

Cécile Dalla Torre, Le Courrier, 08.09.15

Passés au scanner des faisceaux blancs, on n’a pas pour autant affaire à un tableau clinique mais, plutôt à une cartographie magique de l’organisme. Se déploie toute une vie dans les plis de la chair, prise entre grâce et apesanteur.
Bérengère Alfort, La Terrasse, 14.09.15

Le chorégraphe lausannois Philippe Saire nous embarque dans un fascinant voyage optique. Le plateau est nu. C’est au mur que les clair-obscurs dessinent, à la surface des lombaires de Philippe Chosson et Pep Garrigues, un autre paysage anatomique.
Entre deux néons, ils crèvent littéralement l’écran, telles ces figures monstrueuses ornant les bas-reliefs. En maître de la peinture flamande ou en tailleur de pierre, Philippe Saire propose un spectacle (choré)graphique et sonore, d’où les corps surgissent dans le noir comme dans un vide galactique.

Unireso, 03.09.15


Concept et chorégraphie
Philippe Saire


Chorégraphie en collaboration avec les danseurs
Philippe Chosson, Pep Garrigues


Danseurs en tournée
Philippe Chosson, Gyula Cserepes, Pep Garrigues, Lazare Huet


Réalisation dispositif
Léo Piccirelli


Création sonore
Stéphane Vecchione


Direction technique
Vincent Scalbert


Coordination construction
Antoine Friderici


Construction
Cédric Berthoud


Régie générale
Louis Riondel


Assistante de production
Constance von Braun


Captation vidéo et teaser
Pierre-Yves Borgeaud


Photographies et design graphique
Philippe Weissbrodt


Musique
What Power Art Thou, tiré de King Arthur, de Henry Purcell, interprété par Fink et le Concertgebouw Orchestra, Ninja Tune, 2013


↳ PHOTOS HD
↳ FICHE TECHNIQUE

Dates passées

Lausanne (CH)
25.06.2015
27.06.2015
Genève (CH)
11.09.2015
12.09.2015
Sierre (CH)
30.01.2016
30.01.2016
09.03.2016
17.03.2016
02.04.2016
02.04.2016
Steckborn (CH)
21.04.2016
22.04.2016
Luzern (CH)
13.05.2016
13.05.2016
Lausanne (CH)
18.05.2016
22.05.2016
Seoul (KR)
27.05.2016
29.05.2016
Birmingham (UK)
23.06.2016
23.06.2016
26.06.2016
27.06.2016
Düsseldorf (DE)
31.08.2016
31.08.2016
Milano (IT)
15.12.2016
15.12.2016
Fribourg (CH)
26.01.2017
28.01.2017
Maastricht (NL)
13.04.2017
14.04.2017
Canterbury (UK)
21.04.2017
21.04.2017
Halifax (UK)
23.04.2017
23.04.2017
Ipswich (UK)
27.04.2017
28.04.2017
Mainz (DE)
28.04.2017
28.04.2017
Leeds (UK)
29.04.2017
29.04.2017
Gateshead (UK)
30.04.2017
30.04.2017
Conventry (UK)
02.05.2017
02.05.2017
Bristol (UK)
05.05.2017
06.05.2017
Neuchâtel (CH)
06.05.2017
07.05.2017
Harrogate (UK)
08.05.2017
08.05.2017
Bergamo (IT)
21.05.2017
21.05.2017
Grahamstown (SA)
29.06.2017
30.06.2017
Cape Town (SA)
03.07.2017
04.07.2017
Maputo (MZ)
08.07.2017
08.07.2017
Johannesburg (SA)
14.07.2017
15.07.2017
Dresden (DE)
04.10.2017
05.10.2017
Prague (CZ)
07.10.2017
08.10.2017
Bratislava (SK)
13.10.2017
14.10.2017
Alcala de Henares (ES)
20.10.2017
20.10.2017
Yverdon-les-Bains (CH)
29.11.2017
29.10.2017
Madrid (ES)
26.10.2017
29.10.2017
Lekeito (ES)
04.11.2017
04.11.2017
Vitoria-Gasteiz (ES)
08.11.2017
08.11.2017
Pamplona (ES)
09.11.2017
09.11.2017
Reims (FR)
16.02.2018
17.02.2018
17.05.2018
18.05.2018
Zürich (CH)
06.10.2018
07.10.2018
Besançon (FR)
13.10.2018
14.10.2018
Montreal (CA)
14.11.2018
14.11.2018
Kostroma (RU)
06.10.2019
06.10.2019
Moscou (RU)
10.10.2019
12.10.2019
St-Denis (LA REUNION)
20.11.2019
20.11.2019
21.09.2021
22.09.2021
Barcelone (ES)
21.01.2023
22.01.2023
Saint-Genis-Laval (FR)
22.02.2023
22.02.2023
Rennes (FR)
11.05.2023
11.05.2023