Durée: 50 min environ
Salle des Fêtes est le cinquième volet d’une série de pièces chorégraphiques en convergence avec les arts visuels. Après les succès de Black Out, Vacuum et Hocus Pocus (jeune public), ce nouvel opus part d’un jeu avec les ballons de fête.
« L’aspect inquiétant, voire cauchemardesque que prenaient alors ces ballons figuratifs a priori joyeux, destinés aux enfants, référencés aux dessins animés, à Disney… cet aspect menaçant m’avait alors troublé sans que je sache bien pourquoi.
C’était, je pense, le renversement de la fonction : ce monde du divertissement qui pouvait se retourner contre nous. »
Dans un espace scénique circulaire, deux interprètes dansent avec des ballons. Masqués tels des braqueurs, leur présence tranche dans cet univers de divertissement populaire, et questionne la tension entre captif et captivé.
On ne sait pas bien qui ils sont... Deux clones chargés de nous distraire, de mettre en exergue notre gravité et notre désir d’élévation, de procéder à une sorte de cérémonie, de nous consoler peut-être.
« Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point penser. »
Blaise Pascal, Pensées (1670)
Au départ de cette piste de recherche, les images que je collecte depuis des années dans différentes villes traversées lors de voyages et de tournées sur les vendeurs de ballons. Probablement une part lointaine d’enfance qui motivait cette attirance. J’en ai filmé plusieurs, attendant tranquillement le client, ou tentant de maitriser une masse de ballons emportés par le vent. Vent qui leur donne alors une autonomie à la fois légère et inquiétante. C’est alors le corps même qui devient comme fragile et tourmenté par cet amas tourbillonnant semblant bien plus puissant que lui.
Tout d’un coup, ces ballons concrétisaient étrangement ces aspects existentiels de la fuite, du besoin de légèreté, de l’élévation. Ils alliaient la puissance et la fragilité dans l’objet gonflé, ils emprisonnaient l’air, le souffle symbole de vie. Ils fascinaient et repoussaient. Comme j’aime à le dire d’un spectacle qui m’a touché : ils dépassaient ce qu’on voit. Et c’est cette richesse qui m’a déterminé à travailler avec ces objets.
Philippe Saire
La pièce est structurée en trois actes :
Deux versions en fonction de la taille du plateau
Pour les grands plateaux, le public en cercle sur de chaises sur scène. Des spectateurs sont comme invités à la fête.
Pour les plateaux plus modestes, une version frontale, plus dépouillée.
Concept et chorégraphie
Philippe Saire
Chorégraphie en collaboration avec les danseurs
Neal Maxwell, David Zagari
Assistanat
Chady Abu-Nijmeh
Lumière
Philippe Saire, Vincent Scalbert
Création sonore
Philippe de Rham
Costumes
Isa Boucharlat
Conseil en dramaturgie
Roberto Fratini Serafide
Soutiens et partenaires
La Compagnie est au bénéfice d'une convention de soutien conjoint avec La Ville de Lausanne, le Canton de Vaud et Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture; ce spectacle est soutenu par la Loterie Romande, la Fondation Philanthropique Famille Sandoz, Ernst Göhner Stiftung, la Fondation Françoise Champoud, la Fondation Corymbo et le Migros Pour-cent culturel.
La Cie Philippe Saire est en résidence permanente au Théâtre Sévelin 36.
Concept et chorégraphie
Philippe Saire
Chorégraphie en collaboration avec les danseurs
Neal Maxwell, David Zagari
Assistanat
Chady Abu-Nijmeh
Lumière
Philippe Saire, Vincent Scalbert
Création sonore
Philippe de Rham
Costumes
Isa Boucharlat
Conseil en dramaturgie
Roberto Fratini Serafide
Soutiens et partenaires
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La Cie Philippe Saire est en résidence permanente au Théâtre Sévelin 36.